Des giozas pour dessert

Faux départ au Biiru sur City Councillors où la serveuse hésite à m'accueillir alors que la salle à manger est presque vide. Tout est réservé. Le midi, impossible de réserver. Mais le soir venu, impossible de manger sans réservation, à moins de faire vite et d'évacuer les lieux avant 18h30. Difficile d'exprimer sa spontanéité exubérante dans ces conditions.

Après une marche de santé, petit crochet vers Place d'Armes au restaurant Kyo, où l'accueil est diamétralement opposé à celui du Biiru. Là-bas, je fais le plein de mercure en me délectant (le verbe est pour Sulley en particulier) de toutes les variétés de thon disponibles sur le menu. Tout est parfait. L'ambiance, la musique, le service.

Puis, le grand moment arrive. Des giozas pour dessert. Quel délice! Ces beignets me font rêver du Japon. Je me ressaisis aussitôt. Pas assez de Air Miles. Mais j'ai beaucoup de timbres IGA toutefois.

Demain, c'est ma dernière chance de réclamer mes récompenses. Quoi? Seulement des verres à eau, des coupes à vin ou des flûtes à champagne? Pas très original. Avoir su, j'aurais pris l'essence.

Des assiettes à sashimi peut-être? Ou quelques emballages de giozas? Possible de s'adonner à une forme de troc?

Pas de problème, je vendrai le tout sur kijiji. Les autres le font, après tout. C'est là où en est rendue notre société. La Poste se meurt et on vend des timbres par internet.

P.S. La photo, ce ne sont pas des giozas!