L'anglicisme est une exclusivité québécoise
- Vtunes
- 21 déc. 2017
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 déc. 2017
Je ne compte plus les fois où un conférencier, en pleine conférence (pardonnez le pléonasme), s'excuse tout à coup de devoir employer un anglicisme.
Deux problèmes se posent généralement dans ces situations. D'abord, juste au moment d'employer l'anglicisme tant honni, le conférencier, comme toute l'assistance d'ailleurs, se rend compte qu'il existe un mot français beaucoup plus joli qui veut dire exactement la même chose. Malaise.
Le deuxième problème, encore plus embarrassant, est que le conférencier n'emploie, plus souvent qu'autrement, pas vraiment un anglicisme, mais plutôt un mot anglais. Double malaise.
J'ai pour mon dire que si l'on s'apprête à utiliser un vrai anglicisme, on a le devoir de le faire correctement, pas à moitié ou tout croche.
Il n'y a rien d'original à utiliser un mot anglais. Un anglicisme a beaucoup plus de classe. Il est la conséquence inévitable de notre américanité. Une marque de commerce typiquement québécoise dont on ne devrait pas avoir honte.
Définitivement! Mon anglicisme favori. Sauf erreur, rare sont ceux qui s'excusent avant de l'employer. Un anglicisme tellement cool que l'on devrait définitivement l'accepter comme synonyme de tout à fait.
Vous avez le droit de trouver ça paradoxal. Mais pour moi, les premiers qui bafouent la langue française, ce sont eux qui, alors qu'ils ont un anglicisme "ben" correct à leur portée, préfèrent utiliser un mot anglais. Un vrai soufflet!
S'il est vrai que l'on a encore bien des croûtes à manger avant de maîtriser notre chère langue française, on ne doit pas lésiner en matière d'apprentissage des anglicismes. Car bien qu'ils aient parfois l'air de "faux amis", ce sont en fait des joyaux à découvrir.
Et ce sont nos joyaux à part ça!
P.S. Si quelqu'un trouve une image gratuite d'un anglicisme, prière de me l'envoyer.

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