A stroke of genius

Ils sont revenus dans ma vie, comme un vieil ami confiné. The Strokes, ce groupe de Manhattan, dont les guitares et les percussions parviennent toujours à m'ensorceler. Même chose pour la voix de Julian Fernando Casablancas, de huit ans mon cadet.

Quel bonheur! Ils se seraient arrêtés à The Adults Are Talking et Selfless que c'eut été amplement suffisant pour moi. D'ailleurs, j'ai du mal à découvrir l'album puisque que j'écoute les deux premières chansons en boucle.

The Strokes, c'est du réconfort en pleine pandémie. Un baume pour l'âme apathique et endormie. La fin de la récréation. Écoutez donc l'album que j'arrête de délirer tout seul.

Tout n'est pas parfait sur The New Abnormal. Mais l'important, c'est le rythme. Ce rythme contagieux unique aux Strokes.

Antidote parfait au confinement, l'album donne le goût d'enfourcher son vélo, de redécouvrir sa ville, de découvrir la Normandie, de retrouver sa place dans l'univers, d'imaginer un après.

Merci les gars! Et surtout, merci à mon vieil ami, qui est revenu dans ma vie comme il le fait souvent, avec une suggestion musicale, une ode nostalgique irrésistible.

Ode to the Mets met un terme à cet album salvateur, venu nous rappeler que la musique continue envers et contre tout.

Et qu'en tant qu'être humain, il n'y a rien de plus rassurant que la voix de nos proches, et de plus sublime que la nostalgie des temps révolus.

The Adults Are Talking

https://www.youtube.com/watch?v=U0jSPUJB-gA