Cohen sous toutes ses coutures
- Vtunes
- 11 déc. 2017
- 2 min de lecture
En revoyant des entretiens avec Leonard Cohen dans la trentaine au musée d'art contemporain, j'ai réalisé pour la première fois qu'il avait, sous un certain jour, une vague ressemblance avec un jeune Al Pacino, et peut-être même avec Bob Dylan. Il se peut aussi que ce soit mon imagination débridée à l'oeuvre. Il est vrai aussi que j'ai tendance à voir Cohen un peu partout.
Assez pour les ressemblances. Et bien sûr je ne ferai pas un compte rendu de chacune des salles de l'exposition. Déjà, la première est foisonnante de souvenirs mémorables. Le spectacle de Londres en 2009. Le discours d'acceptation du prix Prince des Asturies en 2011, le poème A Thousand Kisses Deep, et j'en passe. Une entrée en matière prometteuse, qui nous invite à aller plus loin.
Chaque salle apporte un éclairage différent. Que ce soit sur sa poésie, ses projets littéraires, son subtil sens de l'humour, la vie de tournées, sa vision de la guerre et son regard fascinant sur la religion. Grâce à cette exposition, on en apprend un peu plus sur le célèbre barde du parc du Portugal. Sans compter qu'il nous livre la clé des plus grands mystères. Il faut y aller juste pour ça!
Dans la dernière salle, l'hommage musical offert par différents musiciens dont The National clôture bien l'exposition, avec un sobre jeu de lumière pour accompagner la musique. Ariane Moffatt livre une prestation inoubliable, de même que Julia Holter et Moby.
Ça fait déjà plus d'un an. You Want It Darker est encore aussi bon. Les vieux albums aussi. À bien y penser, il ne manquait que lui pour rendre cette exposition parfaite. Pour lui donner tout son sens. Quelle idée d'attendre aussi longtemps pour lui consacrer une exposition de la sorte...
Pour ceux qui sont encore prêts à attendre, l'exposition se poursuit jusqu'au 9 avril 2018.

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