Il y a Bach dans Brach

Il est grand temps que je parle un peu de mon coup de coeur des quelques dernières années. Une forme de Serge Fiori du vingt-et-unième siècle, une réincarnation francophone de Jeff Buckley, une...

Philippe Brach, jeune prodige à découvrir immédiatement si ce n'est déjà fait. Ma chanson préférée: L'amour aux temps du cancer sur l'album Portraits de famine (2015). Juste avec celle-là, je suis comblé.

Cela étant dit, Né pour être sauvage n'est pas piquée des vers non plus. Ou encore Crystel ou Si proche et si loin à la fois, toujours sur le même album. Je reviens souvent à Portraits de famine.

La foire et l'ordre (2014) contient plusieurs chansons intéressantes aussi. Vite comme ça, je dirais T'aurais pas pu nous prendre à deux, Ravin, Chien, C'est tout oublié et Downtown.

Ne vous laissez pas impressionner par le langage cru. Ni par le petit côté bric à brac à l'occasion. Il faut passer par-dessus ça. Brach est là pour rester.

Quand il emprunte la guitare de Jeff Buckley, comme sur la chanson Merci, le bonheur est total.

Mais commençons par l'amour aux temps du cancer:

https://www.youtube.com/watch?v=HO-GG79WPMs