Karen O: un rappel

Le monde de Karen O a suscité plusieurs réactions positives de mes quelques lecteurs. Il faut dire que l'on parle d'une rockeuse apparaissant au top 30 d'un palmarès féminin dominé par Patti Smith, aux côtés de P.J. Harvey.

Cela dit, je crains que l'album Cool it down (2022) des Yeah Yeah Yeahs soit passé quelque peu sous le radar malgré sa grande qualité. En plus du titre d'ouverture, quatre autres chansons sortent du lot à mon avis: Wolf, Burning, Blacktop et Different Today.

À 32 minutes, ignorez ce que je raconte et écoutez-le au complet! Car cinq bonnes chansons sur un album, c'est rarissime.

Je me présente, Vtunes, défricheur musical au service des mélomanes. Je suis né à l'aube d'une crise politique (Octobre 1970) sans commune mesure avec celle qui sévit présentement.

Enfant, j'ai caressé le rêve de devenir joueur de baseball professionnel, juste après avoir demandé si l'on était absolument obligé de faire quelque chose dans la vie. J'ai débuté le tennis trop tard et c'est à cette malheureuse procrastination que je dois mon penchant artistique.

Je boycotte Wellfleet depuis qu'Agent Orange a pris le pouvoir mais je continue à écouter secrètement The National pour des raisons évidentes. Parmi mes meilleurs amis, je compte plusieurs Américains, tous détracteurs d'Agent Orange.

À la manière d'un musée, ma maison abrite plusieurs oeuvres de Jacob Lawrence (reproductions), découvert lors de mon passage au Metropolitan en 2013. L'autre moment fort de ma visite au Met avait été la salle consacrée à Jackson Pollock.

J'ai d'ailleurs expérimenté le dripping à mon retour jusqu'à ce que je constate des oeuvres similaires utilisant la même technique, mais de bien meilleure qualité, à mon centre de la petite enfance.

Lors de ce premier voyage à New-York, j'ai écouté en boucle l'album New York de Lou Reed dans l'autobus longeant les Adirondacks. En 2017, je fus témoin avec Darwin et mes enfants d'un circuit d'Aaron Judge au Yankee stadium.

Le samedi matin, je me lève tôt pour parler de mes dernières découvertes musicales ou littéraires. Ces dernières sont non seulement le fruit de mes recherches, mais d'un échange constant avec d'autres passionnés.

Pour revenir à Karen O, il ne faut pas manquer Hysteric sur l'album It's Blitz!, particulièrement en version acoustique. J'ai aussi un faible pour Modern Romance sur l'album Fever to Tell.

La profondeur du répertoire musical de l'humanité assure un avenir prometteur à ce blogue. Le sujet est inépuisable.

Je ne peux pas en dire autant d'Agent Orange. Si tout va bien, on sera bientôt sauvés (dans environ 36 mois) par The words we live by. D'ici là, restons vigilants et place à la musique!